SUR LE GR 10

2007 HENDAYE - IRATY CIZE


Le récit

Départ le 12/08/07 à 12h30 d'Hendaye

Pause d'une après midi à ST Jean Pied de Port

Arrivée à Iraty Cize le 18/08/07 à 16h

= -1 journée de marche mais de visite.

Dimanche 12 août 07

      Debout à 4 heures du mat. Les sacs sont déjà dans la voiture depuis la veille.

Aïka la lévrier est chez Eve et Charles, Pépette et Mimi, la coton et la york, avec mamie et papi qui viennent garder l'arche de Gégé.

Je pars vite avant notre grand départ porter le carton qui abrite les 3 bébés hérissons en garde à Miradoux.

5 heures, en voiture pour Tarbes.

      Après 1h30 de route, Gérard nous dépose, Adrien et moi avec les sacs devant la gare afin que je prenne les billets. Avec Morgan, il part garer le Picasso sur le parking de chez Virginie à Aureilhan, deux premiers kilomètres pour une mise en jambe. Gégé est malade, un refroidissement, aussi ses premières visites furent les toilettes des gares.

Arrivée à Hendaye avec 20 minutes de retard.

      Notre premier sandwich pris au buffet de la gare et hop! nous voilà partis dans les rues de la cité sous une pluie fine qui ne dure pas. Tout d'abord aucun repère pour retrouver le GR10 sans nous rendre sur la plage. Nous décidâmes de suivre le chemin de fer qui coupe le GR en un point donné sur la carte. Bonne pioche, nous arrivons face à une petite ruelle signalée par les fameux traits rouge et blanc qui vont pendant plusieurs jours guider nos pas. 

     Très bon contact avec les habitants mais qui ne sont pas de très bons guides.

     On commence par une dure montée sur route qui ne nous ménage pas. 
A Biriatou, village qui sépare la France et l'Espagne, des sacs de randonneurs sont éventrés et pillés.

Pour évoluer en pays Basques, nous sommes chaussés de basket et mis nos chaussures de rando accrochées sur nos sacs, cela empêche les ampoules et habitue nos pieds à la marche intensive, de plus les chemins sont secs et non boueux.


     Passage au col d'Ibardin, nous nous arrêtons pour prendre du pain. Les vacanciers mais surtout les acheteurs du dimanche, nous regardent comme si nous sortions d'un film de science fiction. Aucun intérêt sur ce lieu, les gens qui ne pensent qu'à faire des affaires ne sont pas très sympathiques et les commerçants, Espagnols Frontaliers, non accueillants. 

On avance !
    

     Nous montons une sente à pic, une horreur sous le soleil de plomb. Heureusement que cette montée est de courte durée et que le reste du parcours est plus agréable, tout d'abord sur l'autre versant, puis la forêt et ensuite un magnifique ruisseau avant de reprendre une autre grimpette après la venta d'Inzola perdu dans la pampa. Nous voilà arrivés dans une pâture bordée de fougères entourée de chevaux. Un bel emplacement pour le campement. Dépliage de la tente pour les garçons avec dessous, un lit de fougères très apprécié, préparé par mes trois hommes. La fraîcheur tombe vite aussi c'est autour du feu de camp que nous nous contons les impressions de notre première journée. Le dodo ne se fait pas attendre.


Lundi 13 août 07

     Nous nous sommes laissés aller et le levé n'est pas des plus tôt. Nous avons passé une bonne nuit. Pas mal au dos, pas de crampes, tout va bien. On reprend l'organisation, les garçons s'occupent de plier la toile de tente, Gérard du petit dej et moi du rangement dans les sacs. Cela va gérer notre vie pendant 6 jours, à chacun son travail donc pas de cause de zizanie. Notre grand soucis est de trouver un ravitaillement d'eau, car il nous reste 1 litre sur les 9. Nous croisons beaucoup de randonneurs qui se rendent à la Rhune par de nombreux chemins, à pied comme à VTT. Nous quittons le col du grand Escarga à 8h15.

     Alors que nous avançons, nous sommes surpris de voir que malgré une nature dense avec très peu d'habitation nous ne voyons pas d'animaux. Nous rencontrons des gens sympas au refuge des Olhettes qui nous permettent de remplir les bouteilles dans la maison.

Attention l'eau au robinet dehors n'est autre que l'eau du ruisseau avec des dépôts, si vous prenez de celle-ci, pensez à mettre une pastille.

     Nous amorçons une montée sympas au départ. Oh la vache !!! qu'elle me crève avant d'arriver au col des trois fontaines, d'où une pause encas se voit obligatoire pour une remise en forme. Que de monde, un vrai pèlerinage.

LA RHUNE : incomparable belvédère espagnol (900m) et lieu de sabbat au début du 17e, pour brûler les sorcières. Les excursions furent lancer par l'Impératrice Eugénie. Le train à crémaillère que l'on peut encore emprunter, fut construit en 1924, hissant les visiteurs à 8km à l'heure jusqu'au sommet. Vous y trouverez, panorama, magasin et restaurant (vous êtes en Espagne).   Malgré le monde, ce lieu mérite d'être connu.

     Prise du déjeuner sur le fronton de Sare, charmant village basque, très fréquenté en cette période estivale, classé parmi les plus beaux villages de France, longtemps considéré comme la capitale de la contrebande.

A voir : le musée de la préhistoire, le parc  archéologique et les grottes. Site : www.sare.fr

De plus, le beau temps est au rendez vous. Nous remplissons les bouteilles à la fontaine en coin de place, nous cherchons quelques instant notre chemin car ici démarre le GR8 et les indications sont un peu confuses. En passant devant la poste, j'expédie toutes les affaires qui me paraissent inutiles. Dans mon sac 2kg de moins, formidable. Mes épaules me font tellement souffrir que j'ai du mal à me rendre compte de l'allègement.

    Nous repartons sur beaucoup de route, traversant des pâtés de maisons magnifiques aux couleurs fraîches, d'un crépis peint tout blanc et aux volets en majorités rouges mais quelques verts se distinguent sur notre passage. Nous avons du mal avec les voitures car il n'y a quasiment pas d'accotement. Cette après midi fut la moins intéressante, heureusement nous avons pensé à prendre les baskets, marcher avec des chaussures de rando sur ce long tronçon nous aurait apporté des ampoules et l'envie de renoncer à notre aventure.

Les gens nous déshabillent du regard, suivent notre évolution avec froideur, je le ressens presque agressif et moqueur. Est ce par crainte du voyageur ? je pense que OUI.

Enfin notre arrivée à 19 heures au camping d'Ainhoa, bastide à la limite de la province du Labourd (Pays Basque Nord) et de la Navarre, classé parmi les « plus beaux villages de France ». Site : www.ainhoa.fr. Fatigue et douleurs vont de pair. Quelques deux kilomètres plus tôt, nous avons longé un magnifique endroit ou le bivouac aurait été sympas en bordure d'un ruisseau, mais celui-ci était vraiment trop fréquenté et par toutes sortes de gens. Ayant un peu d'argent pour palier aux dépenses en refuge ou achats aux producteurs, nous optons pour quelques précautions.

Nous prenons nos marques près d'un couple de jeunes hollandais venus de leur pays en vélo pour une traversée des Pyrénées d'est en ouest sur le point d'être achevée.

De l'autre côté du passage, un bivouac un peu surprennant par le fait que notre voisin n'a pas de tente et va donc goûter au joie de dormir à la belle étoile. Heureusement pour lui, il n'ont pas annoncé de pluie.

Nous nous déplaçons semblable à de vrai petits vieux. Pendant que les garçons veillent à notre bien être pour la nuit et prennent une bonne douche, avec Gégé, nous allons en ville acheter des sandwichs et en repérage pour le réapprovisionnement du lendemain. Il n'y a pas d'épicerie dans la commune, juste des marchants de souvenir et de produits régionaux. Si nous trouvons une boulangerie-souvenirs, cela fera l'affaire. Pain et chocolatine seront nos premiers achats le lendemain.


Mardi 14 août 07

Levé 7 heures, sans bruit, afin de ne pas incommoder les voisins. Tous les randonneurs sont debout et comme nous, plient leurs affaires. Quand au pt déjeuner, nous nous arrêtons sur la place du village. 9h : en route pour le col des trois croix, la montée raide et très dure, nous mène à la chapelle de l'Aubépine. Une halte s'impose. Je profite de cet instant pour prendre une photo des croix celtes des Bergers Basques.


Après notre rencontre avec les chevaux, motos et une famille avec un âne bâté, nous évoluons tranquillement jusqu'à la ferme Esteben pour un ravitaillement en pain car nous en mangeons beaucoup (j'ai aussi peur d'en manquer), fromage et jambon à prix très intéressant. Possibilité de restauration sur place. Nous préférons avancer et trouver un coin agréable mais très venteux au col des veaux avant d'attaquer la monté vers celui de Méhatché. Encore de la route. Nous n'apprécions pas le goudron avec une chaleur torride, heureusement nous faisons connaissance avec des Parisiens établis à Bayonne, qui en parlant nous mène jusqu'au col. Des gens très sympas habitués à la rando (elle, elle a fait le chemin de St Jacques de Compostelle qui passe par chez nous à Miradoux).  

Ensuite, se sont de grandes pâtures pour vaches qui nous ouvrent le chemin avant d'atteindre l'horreur, un ravin. 

Nous arrivons au niveau de la grotte du Saint qui Sue sur la commune de Bidarray. Les garçons ne manquent pas de la visiter malgré mon interdiction. Elle renferme une grosse stalagmite à la forme humaine. Une croyance mi-chrétienne, mi-païenne, vraisemblablement très ancienne, veut qu'en frottant contre cette roche humide l'on guérisse des maladies de peau. De nombreux pèlerins viennent porter des offrandes en compensation d'une réelle guérison. Enfin nous revenons en milieu civilisé. Nous nous arrêtons à une maison pour faire le plein d'eau, que le propriétaire des lieux n'a pas l'air de consommer beaucoup. Nous buvons beaucoup voir même obligés de nous restreindre.

De la route, nous voyons en contrebas un superbe emplacement de bivouac, attention, le campement est interdit, donc nous profitons des quelques heures de jour pour faire une toilette dans l'eau de la rivière Bastan. Les deux plus courageux, Adrien et Gérard se lance pour une traversée parmi les « glaçons » Morgan, lui se fait attaquer par les poissons, il décide donc de partir à la pêche avec une poche plastique et un bâton. Quelques prises qu'il relâche aussitôt. Quand à moi, trop frileuse pour m'aventurer dans le glacier, j'en profite pour faire un brin de lessive. Après un repas chaud et à la tombée de la nuit, les garçons montent la tente. Ce fut une nuit agitée car non loin de là, une bande de jeunes s'éclatent au clair de lune pour des bains de minuit, une heure, deux heures et les autres… 

Malgré que nous marchons beaucoup avec les baskets, Adrien a quelques échauffement plantaires. Nous constatons qu'un matériel adapté est indispensable mais qu'il ne s'agit pas de mettre une somme énorme sur certains équipements. 


Mercredi 15 août 07

Le levé se fait de plus en plus tard, nous dormons toujours très bien sur notre matelas de fougères avec, par-dessus nos mousses. Rien à redire, aussi, étant le 15 août, on flâne un peu. Bon ce n'est pas tout, il faut acheter du pain, remplir les bouteilles et faire quelques courses pour le repas du soir. Nous arrivons à Bidarray à 9h30, village sur un petit plateau où viennent mourir les crêtes qui descendent du col d'Irpala (1044 m), au dessus du confluent de la Nive et du Bastan.

En ce jour de fête, le seul commerce du village est fermé. Tous les habitants se rendent à l'église. Les basques sont très croyants en voila la preuve, pas une âme dehors seule la patronne du bar juste en face de l'édifice religieux reste à notre disposition. Très gentille, celle-ci accepte de me vendre un pain congelé pour le repas ça va j'avais prévu des provisions de secours au fond de chaque sac. Nous remplissons nos bouteille à la fontaine en face et nous voilà repartit pour une autre étape.
Ce petit village tranquille d'apparence fut l'objet d'un attentat.Cette journée est certainement la plus chaude depuis notre départ. La montée au col me semble interminable. Adrien a une petite crise d'emmerdeur, aussi Gégé lui met une remontée de bretelles et cela casse ma bonne humeur. Celle-ci a un effet de remontoir et le voilà partit avec son frère si vite que je panique de ne plus les voir. Ils arrivent longtemps avant nous. Gérard me fait réaliser que je le materne trop. Morgan revient à notre rencontre et m'allège de mon sac. L'arrêt repas n'est pas un luxe. Je n'en peux plus, je doute sur mes performances, je suis à bout de force. Je reconnais que cette aventure aussi agréable par le fait d'être en famille n'est pas de tout repos et facile. Pourtant les dénivelés ne sont pas importants mais très fréquents sur la journée. Monter, descendre, monter, descendre et encore et encore, aussi vous mangez autant de mètres que dans les hautes Pyrénées avec une différence, celle de monter à pic.

Nous ne voyons plus le tracé, le GR suit les crêtes.

Nous constatons après le pic d'Iparla que l'orage menace. Les nuages qui montent nous enveloppent. Nous nous dépêchons d'arriver au col d'Harrieta 808m pour mettre les ponchos. La pluie et le vent fouettent nos visages et nos jambes. Nous nous empressons de traverser la forêt et de gravir les rocs pour suivre une pâture. Arrivés au col de Buztanzelhay, ne voyant pas notre chemin, ni même celui-ci que nous venons de suivre, nous ne prenons pas le risque de descendre dans ce qui se présente comme un trou de coton. Nous décidons de faire demi-tour, cela nous paraît plus prudent de rejoindre l'itinéraire conseillé en cas de mauvais temps que nous avons laissé sur notre gauche au col précédent. C'est donc vers le col d'harrieta que nous regagnons, pour moi dans la panique et le froid, j'ai des crampes à l'aine, j'ai mon genoux qui ne me porte plus, mais j'avance l'angoisse au ventre. A ce moment là, je pense à mes enfants entraînés dans ce périple qui me paraît mortuaire. Gérard et Morgan partent devant à la recherche d'un endroit sec et pouvant nous abriter pour la nuit qui arrive à grand pas. Adrien me rassure, et me soutient. A ce moment là, je compris que je ne lui avait pas imposé notre randonné mais qu'il était là parce qu'il l'avait décidé et qu'il était apte à s'assumer dans toutes les circonstances. Le chemin de terre rouge descend rapidement, les pierres sont glissantes. Adrien a mal aux pieds et moi fière de lui et de son aide.

Il est déjà tard quand nous arrivons à Urdos. Le vétérinaire nous indique un restaurant gîte à 1 km plus loin. La nuit tombante, nous devons planter la tente rapidement. Nous frappons à une maison en face. Les gens nous accueillent dans leur jardin et nous proposent une petite place dans l'atelier pour manger à l'abris et mettre nos affaires au sec. Ils nous laissent la porte arrière de la maison ouverte afin que nous puissions profiter de la salle de bain pour une douche et des toilettes.

Nous sommes surpris de trouver des gens aussi gentils. A noter : dès notre retour trouver un petit quelque chose pour les remercier. 


Jeudi 16 août 07

gr1.jpg

Après le petit déjeuner, nous repartons encore une fois par la route. Le temps humide et brumeux ne nous permet pas de reprendre par les crêtes. Les garçons ont plié la toile de tente mouillée. Arrivée à Saint-Etienne de Baïgorry, nous posons les sacs sous un hall attenant à l'écomarché. Avec Gégé, nous allons tous les deux faire quelques courses pour manger, nous avons tous très envie de fruits et légumes, tomates, nectarines, pommes, poires… Après une pause sympas, nous voilà reparti pour St jean Pied de Port, toujours sur le bitume, les crêtes ne sortent pas des nuages. Nous décidons à l'unanimité que notre prochaine nuit dans l'ancienne capitale de la Basse Navarre, située sur les deux rives de la Nive et d'où ce croisent le chemin de St Jacques de Compostelle et le GR10, se ferait dans un gîte afin de faire sécher la tente et dormir dans un vrai lit même jumelé. Pour les photos, il pleut toujours alors je garde l'appareil dans la banane. Le premier trouvé à l'entrée de la ville fut le bon. Une grande pièce avec 3 paires de lits, une grande table allait nous abriter. Nous partageâmes la chambre avec un marcheur Parisien qui foulait celui de compostelle. Nous profitons de cette halte pour laver nos vêtements à la laverie un petit peu plus loin.

Un petit restau réparateur le soir, une ballade dans les rues de la cité, une glace en terrasse et un dodo agréable dans un endroit sec.

La citadelle laisse dans nos mémoires un superbe souvenir, nous avons aimé flaner dans ses ruelles bordées de maisons des 17 et 18e siècles, la porte St Jacques que nous passerons pour la continuité de l'aventure et la richesse historique des lieux.


Nous marquons un point d'honneur à dire que, l'arrivée à Saint Jean Pied de Port était notre premier défi. Car lors de la préparation, nous ne pensions pas avoir l'envie de poursuivre (nous restions modeste sur notre condition physique et intellectuelle). Nous nous étions donc fixé l'objectif de parcourir Hendaye à cette magnifique et pittoresque citadelle. Chose faite et au fur et à mesure que nos pas nous en rapprochaient, nous comprenions que ce ne serait pas le finish mais le début d'une longue aventure. Celle-ci nous prendra plusieurs semaines sur plusieurs années, mais ne dit-on pas quand on aime on ne compte pas.


Vendredi 17 août 07

Après une bonne nuit et un bon petit déjeuner nous reprenons nos sacs sur le dos et cheminer jusqu'au prochain bivouac. C'est avec un beau temps comme nous n'en avions plus vu depuis deux jours que nous repartond sourire aux lèvres se promettant de revenir en touriste en ces lieux.

Nous passons à Caro, charmant petit village. Nous devons traverser les pâtures fermées en montant sur de petits escaliers en bois prévus aux passages des clôtures, qui étaient pour moi des épreuves pénibles (j'ai le vertige et le simple tabouret est une aventure). Heureusement, c'est moi qui gardel'appareil photo donc, OUF il n'y a pas de trace de mon passage sur ces quatre rondins de bois glissants.

Repas du midi pris au col d'Handiague.


Une superbe vallée se dessine sous nos yeux toujours amoureux de beaux paysages. Nous voyons nos premiers animaux, des vautours. Comme un ballet, ils dansent au dessus des moutons, 25 - 30 ils arrivent de partout et de nul part.

Nous rentrons dans le village avec 10 minutes de retard sur les garçons qui faisaient la course avec nous. Une auberge accueille le visiteur. Le patron est sympas malgré un air un peu bourru au départ. Ce n'est juste que l'air, il n'a pas la chanson. Il nous invite à planter la tente sur son parking un peu retiré de la route en bordure du ruisseau.

Samedi 18 août 07

Encore une bonne nuit, calme et très agréable, bercés par le bruit de l'eau, nous rêvons aux jours prochains qui nous guident vers les pics de la haute montagne. Ici, dans le pays Basques, les montagnes ne sont pas des plus hautes mais bonjour les dénivelés. Je monte, je descends, je remonte et encore et toujours. Mais qu'est ce que c'est beau. Côté courbatures, plus rien.

Alors que nous allons replier la tente et reprendre notre route, Morgan va commander 8 sandwichs. Puis avec Adrien nous revenons à l'auberge pour remplir nos bouteilles et prendre notre commande. Bon sang, il n'a pas lésiner sur la marchandise, jambon de Pays et fromage local, un vrai délice pour le prix d'un simple jambon beurre. Merci pour tout et à une prochaine j'espère.

Quand vous passerez à ESTERENCUBY, arrêtez vous à l'auberge, un excellent accueil vous sera réservé si vous êtes des randonneurs sympas. Une superbe petite église basque du 18e veille un peu en hauteur sur le village situé au confluent de la Nive de Béhérobie et de l'Estérenguibel, dominé par le pic d'Iramendy dont plusieurs randos vous sont proposées.


Aller en avant, sac à dos, basket aux pieds, nous repartons sur nos chemins. Direction route de Phagalcette d'où nous passons devant le gîte (possibilité de bivouac). Nous longeons les postes de chasse à la palombe sur la croupe d'Ithurramburu (850m). Entre les 2 chalets se trouve un robinet d'eau potable. Endroit à ne pas fréquenter en automne surtout à la St Luc, ça doit canarder de tous les sens.

Nous faisons une halte à l'ombre d'un grand hêtre à une bergerie pour manger et faire une petite sieste puis sécher la tente. Nous ne manquons pas d'acheter du fromage de brebis au berger arrivés au col d'Irau avant de nous élancer sur le flanc de la montagne.


Encore un remplissage de bouteille devant chez le berger. Il fait très chaud, nous buvons beaucoup et puis nous ne nous laissons pas prendre au dépourvu, donc dès que nous avons quelques bouteilles de vides et une opportunité de remplissage, nous n'attendons pas.

Le berger nous indique un endroit pour passer la nuit dans un emplacement de camping-car au chalet Pédro pour 5 euros. Pas de quoi fouetter un chat.

Nous grimpons, nous suivons de grosses pierres du GR10 que l'on ne peut rater vu leur grosseur.

La piste nous mène au Pic d'Occabé dont on voit des Cromlech's. Nous serpentons dans la hêtraie qui accompagne notre descente à l'endroit on nous posons les sacs. 


Un refuge non gardé mais pourvu de commodités nous accueille. Une bonne douche pour tous avant d'humer le parfum des pins alors que les nuages menacent. Il fallu qu'il y ai une petite "tuile" du moins une petite histoire comique à ramener dans nos bagages. Adrien eu la seule douche qui n'avait pas d'eau chaude, niveau glaçon. De plus voulant récupérer le tahiti douche dans l'autre douche, son père lui envoya par dessus la cloison et là, oups, le flacon tomba entre les deux parois. Adieu produit de douche, se sont les randonneurs témoins qui cafta. On parle de mauvais temps pendant 3 jours et avec zone rouge.

Gros dodo parmi les chevaux. Nous verrons demain!!!

Dimanche 19 août 07

Au levé, il pleut. Nous décidons de rentrer à la maison. Nous allons au culot demander à des gens d'un camping-car de nous redescendre dans la vallée. C'est avec beaucoup de plaisir que nous avons donc rencontré Anny et Serge qui n'ont pas sourcillés pour nous prendre à bord de leur petite maison sur roue et nous laisser à la gare de St Jean Pieds de Port. Nous avons échangé nos adresses et attendons avec impatience de se revoir.


ATTENTE A LA GARE DE ST JEAN PIEDS DE PORT.
VIA BAYONNE ET TARBES.
Virginie vient nous récupérer avec sa 106. Un peu à l'étroit.

UN SUPER REPAS AU RESTAU L'ARLEQUIN A AUREILHAN POUR NOTRE RETOUR.
VOICI LA FIN DE NOTRE PREMIERE ETAPE. RENDEZ VOUS POUR LA SUITE DANS QUELQUES MOIS.




04/11/2007
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