SUR LE GR 10

MALADIES

Après de nombreux mois de douleurs, d'examents et de détresse morale, Gérard ne supporte plus d'être pris pour une pompe à pognon.

Aujourd'hui, nous n'avons pas encore la confirmation à notre suspicion mais nous pensons que tous ces maux sont liés à la maladie de Lyme (des tiques).
A chaque randonnée dans les bois, forêts ou grandes herbes, à chaque cueillette de mûres, champignons ou escargots, nous revenons avec pas mal de ces bestioles qui gonflent au fur et à mesure qu'elles nous pompes le sang. En 2005, nous nous sommes enlevés mutuellement une trentaine de tiques chacun et les cinq membres de la famille.

Gérard répond à 28 symptômes sur 46 (pour prétendre à une sérologie, il suffit de 15 symptômes). NEGATIF

PREMIERE PHASE
Les nuits hivernales, il se réveillaient en nage par des poussées de fièvre, transpiration inexpliquée (pas assez importante pour faire appel au médecin) avec de temps à autre des bouffées de chaleur la journée (moi étant frileuse je pensais qu'il avait du mal à supporter le chauffage dans la maison 19/20 en pièces de vie et 16/17 en chambres).

DEUXIEME PHASE
Le 25 janvier 2008, alors que l'on se trouvait à la rencontre de rugby TOULOUSE/AUCH, une douleur dans la poitrine avec palpitations et étouffements l'ont pris dans les tribunes (nous avons pensé qu'il s'agissait de l'exitation), puis une deuxième alors qu'on s'appréter à sortir de sous les tribunes d'ou il se sentait enfermer par les gens (qu'il prit pour une crise d'angoisse) puis un mieux sur la pelouse.
En Février, il se mit à se plaindre d'une douleur au niveau de la fesse mais surtout du molet côté gauche, celui de la piqûre et de la palpule. Comme nous ne marchions quasiment plus suite à mon soucis de santé, nous avons pensé qu'il s'agissait d'un relachement musculaire.

Le 23 mars 2008, nous partions dans la famille pour passer les fètes de Paques, après deux kilomètres, Gégé me laissa le volant, il ne se sentait pas bien, douleur thoracique, palpitations avec une impression que le coeur allait sortir de sa poitrine, toujours précédés de toux et d'un état de fatigue et maux de tête.
La vue s'est mise à baisser subitement, besoin de lunette.
Puis par la suite il lui arrivait d'avoir quelques crampes au coeur.

Le 19 avril, alors que Gégé prennait le volant pour une promenade, il dut me laisser le volant 4 km plus loin, s'entant une nouvelle crise. Celle-ci se solda en plus, de la douleur et des palpitations toujours impressionnantes, d'une syncope. Sa reprise de connaissance fut rapide, mais il n'a pas souhaité aller chez un médecin.

Le lendemain le 20 avril, aussitot debout, il décida de boire son café et de partir faire un tour dans les bois, chose qu'il ne put concrétiser, il ne s'était pas encore assis pour déjeuner qu'il prit le chemin de la chambre tant bien que mal pour se recoucher avec une nouvelle crise. Là, je pris l'initiative d'appeler un médecin de garde dans notre village. Je l'ai habillé et via le cabinet médical de Miradoux. Le Dr Ballenghien, après un électrocardiogramme décélée une arythmie à 220 pulsations. Une piqûre pour calmer le coeur et après une bagarre avec le SAMU nous avons pu bénéficier des services des SAPEURS POMPIERS LOCAUX pour le conduire vers les urgences de l'hopital d'Agen.

Deux jours en lit porte des Urgences puis 3 semaines en cardiologie.
Le 6 mai 2008, il subissait une intervention du coeur, un électrochoc par deux sondes introduites par l'aine afin de détruire des informations données par un FLUTTER (fait sur une journée à la clinique Pasteur de Toulouse).
Dès son hospitalisation, il parla au cardiologue de son mal à la jambe gauche, celui-ci lui fit passer un dopler qui ne révéla rien. Un rendez vous avec un rhumatologue était demandé, EN VAIN, cause de surcharge de travail. Il fallu attendre un mois après sa sortie de l'hopital et une insistence de son médecin traitant pour enfin voir un RHUMATOLOGUE. Rien de nouveau, radio, scanner ne révélaient pas la cause de ce mal. Malgrè, une dégénérécence des cartillages, une discophatie, un écrasement de disque et j'en passe. Encore beaucoup d'attente avec corticoïde, patch de morphine, anti-inflammatoire, aspirine et encore et toujours...
Il est sorti de l'hopital avec une Lombosciatiques.

1 an de galère côté dos. Gérard a repris son travail le 1 février 2009.
Nous sommes le 21 juin 2009, jour de la fête des Pères. Gérard a subi le 12 juin une RHIZOLYSE (brûlure des terminaisons nerveuses des vertèbres incriminées). Il lui a fallu la semaine pour ressentir les effets. Voilà qu'il potasse maintenant les livres de randos et le topo guide du GR10.

BONNE NOUVELLE, IL ENVISAGE DE REPRENDRE LES SENTIERS DE LA LIBERTE ET DE LA SAGESSE.


25/08/2008
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